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Un sujet d’inquiétude pour les syndicats

Dans le cadre de la quinzaine d’action pour l’emploi, les organisations syndicales CGT, CFDT et FEN, ont fait le point sur l’emploi dans le département.

« Dans la Vienne, le chômage bat tous les records, devait déclarer le représentant de la CGT. En 1974, ont comptait 2.815 demandes d’emploi non satisfaites. Avant le plan Barre, en septembre 1976, ce chiffre est passé à 6.493, pour atteindre à la fin de l'année 7.217. Ce qui donnerait selon la définition du Bureau International du Travail, 9.537 chômeurs ». « C’est un véritable scandale, estiment les syndicats, sachant que seulement 3.936 chômeurs perçoivent une indemnité et que 12 % touchent les 90 % ».

Pourquoi le chômage ? Les exemples d’entreprises fermées ou en difficultés sont nombreux : 170 travailleurs à la SIL à Ligugé, privés d'emploi ; 60 femmes sans travail aux conserveries de Lencloître, etc. Le chômage partiel sévit également dans de nombreux secteurs et inquiète les organisations syndicales.

Critiquant le « plan Giscard - Barre - Ceyrac », qui serait la cause de nombreux licenciements les syndicats estiment qu’en appliquant un certain nombre de leurs revendications prioritaires, la situation de l’emploi pourrait être améliorée.

Ces revendications sont principalement la retraite à 60 ans, pour les hommes et 55 ans pour les femmes et le retour aux 40 heures sans perte de salaire (la CFDT va même plus loin, en demandant la semaine de 35 h.).

Sur les problèmes particuliers de l’Enseignement, les représentants de la FEN, et du SGEN-CFDT ont insisté sur la nécessaire qualité de ce service public, qualité liée aux conditions d’emploi.

Ils estiment qu’actuellement, les besoins en professeurs et en personnel non enseignant sont loin d’être satisfaits.