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Une dizaine de syndicats partis politiques de gauche et mouvements divers avaient lancé, pour hier, un mot d’ordre de rassemblement sur la place de la Préfecture dans le cadre de la journée nationale « pour la défense de la Sécurité sociale ».

En présence de nombreux participants, en fin de soirée, M. Gérard Collet a pris la parole pour commenter la situation actuelle de la Sécurité Sociale, à la faveur de chiffres et il a dénoncé avec véhémence la situation qui est faite à cet organisme « à la fois par le patronat et par le gouvernement ».

Les chiffres, ils étaient largement exposés et bien expliqués sur les panneaux et sur des tracts et ils font état d’un déficit réel de 51 milliards. Ce déficit, fut-il dit, est constitué par la dette patronale, le manque à gagner dû au chômage, le poids de la TVA sur les produits pharmaceutiques...

M. Collet, dans son propos, rappela qu’à l’origine, la SS a été conçue dans un esprit qui a été déformé, surtout par les ordonnances de 1967 dont on demande l’abrogation.

Il dénonça les récentes décisions (c’était le but de la journée nationale), qui selon les syndicats, vont encore réduire le pouvoir de la SS, démanteler ses actions et réduire les avantages perçus par les salariés. Dénonçant la course au profit des grandes sociétés de produits pharmaceutiques dont il demanda la nationalisation, il dit : « Une fois de plus, on frappe les travailleurs dans leur santé » avant d’inviter les participants présents à poursuivre la lutte dans leurs entreprises.

L’information des usagers

Au cours de la journée, un dialogue a pu être échangé entre les usagers de la SS et les responsables syndicaux, au siège de Touffenet où des informations ont été données et des explications apportées au public qui a ainsi pris connaissance des chiffres et des textes qui ont amené les syndicats à organiser cette journée.