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Meeting à Blossac à 10 h.

Dans un communiqué, la CGT, la CFDT et la FEN appellent l’ensemble des travailleuses, des travailleurs, des chômeurs, des retraités, etc., à participer massivement à la grève et à la manifestation du 24 mai, à 10 heures, Parc de Blossac à Poitiers.

Contre le plan Barre, l’austérité et le blocage des salaires ; la réforme Haby.

Pour : garantie réelle du pouvoir d’achat et sa progression différenciée donnant la priorité aux bas salaires avec fixation du SMIC à 2.200 F.
Garantie du plein emploi, réduction de la durée du travail à 40 heures sans diminution de salaire et droit à la retraite pleine et entière à 60 ans.
Une démocratisation réelle de l’enseignement.
Sécurité sociale gérée réellement par les représentants des travailleurs, assurant pleinement la couverture des risques sociaux.
Respect et élargissement des libertés syndicales.

Déroulement de la manifestation

9 h. 30 : place de la Cathédrale : enseignants ZUP, retraités, chômeurs, Livre, organismes sociaux, DASS, divers banques, employés magasins, habillement.
Promenade des Cours : hôpitaux, communaux, travailleurs État, extérieur de Poitiers, bois, enseignants, université, Camille-Guérin, Trois-Cités.
Gare SNCF : Cheminots, PTT, autoroute, EDF, entreprises zones nord (AEF, Tesserault, Michelin, EGM, Termit, SPIE, Télémécanique, etc.) enseignant Plateau des Rocs, Montmidi.
Madeleine : Transports publics, entreprises zone sud (SAFT, Lelot, Moreau, Compteurs, SAT, etc, Ciba Geigy).

La CGT régionale appelle à la grève pour le 24 mai

Dans un communiqué, le Comité régional CGT analyse la situation de l’emploi et des salariés dans la région, écrivant notamment : le niveau des salaires ne fait que reculer dans nos départements et dans le classement national, Poitou-Charentes passe de la 16^e à la 20^e place. Sur 36.000 chômeurs, 13.400 perçoivent une indemnité, dont 1.902 l’indemnisation à 90 %.

Le Comité appelle à la journée d’action unitaire du mardi 24 mai pour exiger :
- L’augmentation immédiate et substantielle des plus bas salaires, le maintien et la progression du pouvoir d’achat avec fixation du SMIC à 2.200 F pour 40 heures, l’attribution de primes de vacances et leur augmentation là où elles existent.