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Jeudi, au cours d’une conférence de presse à la Maison du Peuple, la CGT - CFDT a réaffirmé sa position sur la loi d’orientation en faveur des handicapés du 30 juin 1975.

Cette loi est jugée comme « étant un désengagement budgétaire de l’État par le transfert des charges d’aides sociales vers les caisses d’Allocations familiales et la Sécurité sociale, d’autre part, aucun grand programme d’équipement public n’est prévu et l’État se contentera d’accueillir favorablement les programmes d’action d’initiative régionale ou locale ».

Le renforcement de l’encadrement et du contrôle de l’État serait aussi l’aboutissement de cette loi, en effet les différentes commissions – le CDES (commission départementale d’éducation spécialisée) qui existe depuis 1 an dans la Vienne et le COTOREP (commission technique de reclassement professionnel) pas encore mis en place dans la Vienne, auront de très larges pouvoirs car les membres sont désignés et non élus. « La loi d’orientation, tout comme la loi sur les institutions sociales, la loi hospitalière et la réforme Haby, répondrait donc à l’objectif de prise en main de ce secteur sur le plan des structures et du financement ».