CGT

Se connecter

Une délégation du Syndicat national des Travailleurs de la Recherche scientifique (CGT) et du Syndicat national des Chercheurs scientifiques (FEN), a été reçue hier après-midi à la préfecture par M. Sourdille, secrétaire d’État à la Recherche.

A la suite de cette rencontre, les deux syndicats concernés nous ont transmis un communiqué dont voici l’essentiel :

« Les propos tenus le matin au Congrès par le Secrétaire d’État et les compléments d’information qu’il nous a donné l’après-midi sont loin d’apaiser nos inquiétudes.

Sur le budget de la Recherche : Ce n’est certes plus la catastrophe annoncée il y a trois mois, mais ce budget est encore en récession.

Sur l’emploi scientifique : La promesse gouvernementale (annoncée en 1975) de 3 pour cent de croissance, n’a pas été tenue en 1976 et 1977 (de 1 à 1,5 pour cent) et pas plus en 1978.

« Ce sont des centaines de jeunes scientifiques qui n’entreront pas dans la Recherche. Ce sont des conditions de carrière et de travail dégradées pour tous les personnels.

« Nous enregistrons cependant une information positive : la promesse de l’intégration en 1978 de 700 hors-statuts actuellement sans sécurité d’emploi.

Et le communiqué de conclure : « Les propos du Secrétaire d’État ne peuvent que renforcer la volonté des personnels de lutter pour la défense de leur outil de travail et la préservation des deux missions inséparables de la recherche : le développement des connaissances et la contribution à la satisfaction des besoins économiques, sociaux et culturels de toute la population.

A un moment où l’indépendance nationale est gravement menacée au plan technologique en particulier, le rôle décisif de la Recherche doit être plus que jamais préservé et renforcé ».

Dans un second communiqué, la section académique du Syndicat national des Personnels de l’Enseignement supérieur et des Bibliothèques (CGT) partage les inquiétudes des travailleurs scientifiques.