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Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue aux Ets Merceron, les délégués syndicaux entourés du responsable de l’Union locale CGT, M. Monaury, et des membres du personnel, ont établi le bilan de la situation actuelle de l’entreprise.

Celle-ci pourrait se résumer de la sorte : après le dépôt de bilan en début d’année, le directeur de l’entreprise M. Carreras a envisagé de reprendre la direction de l’entreprise aidé par des fonds versés par le Ministère de l’Industrie. Au début de la semaine dernière, M. Carreras informait les employés de l’entreprise qu’il retirait ses fonds, la SODECO, Société de développement du Centre-Ouest lui demandant de trop importantes garanties et entre autre l’hypothèque de ses biens personnels.

La reprise d’activité ne se fera donc pas et 117 personnes sont toujours inscrites sur la liste des licenciements.

Et pourtant, selon la CGT, toutes les conditions sont remplies pour qu’il y ait une reprise d’activité ; les fonds du Ministère de l’Industrie et ceux de la SODECO sont sur le bureau d’un éventuel directeur ; de plus le carnet de commandes est encore bien rempli puisque l’entreprise aurait, selon le syndicat CGT, des marchés avec le Moyen Orient et l’Armée française (environ 70 véhicules). La CGT estime donc que l’entreprise est aujourd’hui dans une impasse totale, et que si, les pouvoirs publics ne prennent pas rapidement de décision l’action déjà entreprise par la CGT se durcira dans les jours à venir. Les employés envisageraient même d’occuper l'entreprise.

Au cours de cette réunion, les délégués syndicaux critiquèrent « les promesses faites par M. Monory, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat qui s'était engagé lors de la campagne électorale à ce qu’il n’y ait pas de dépôt de bilan. Ils critiquèrent également la mauvaise gestion de l’entreprise au cours des dernières années et l’action négative de M. Sarrazac, conseiller en entreprise ».