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Les travailleurs d’entreprises en difficulté (Dudognon, Merceron, Gallus) n’ont pas voulu, hier, que le Comité économique et social se réunisse sans faire entendre leur voix et leurs revendications.

Depuis une dizaine de jours, une tendance s’est faite connaître, au cours de la Conférence régionale de la CGT, selon laquelle les propositions pour la création d’emplois devraient provenir directement des lieux de production. C’est un large éventail de ces propositions que la délégation syndicale présentait donc au Comité économique et social ; proposition concernant l’industrie du papier-carton des Charentes mais aussi relatives à la création d’emplois dans les Services publics et de Santé (270 au CHR), dans les PTT (2.000 environ) et par unité de production industrielle avec réduction des horaires et des cadences (14.000 emplois sur la région).

Outre ces propositions, les militants CGT – CFDT ont également voulu attirer l’attention des membres du Comité sur un certain nombre de leurs préoccupations et notamment la nécessité d’un arrêt des licenciements chez Dudognon, Merceron et Gallus, la prévision d’une suppression de 150 emplois chez Schlumberger, la question des emplois dans le secteur agricole (avec le problème que pose l’arrachage des vignes), la question des Chantiers navals de La Pallice et le problème primordial du chômage. Selon un des porte-paroles « il est scandaleux que 16.900 chômeurs seulement, sur 40.000, touchent des indemnités tandis que dans la région 75.000 jeunes de 16 à 25 ans soient déstabilisés sans travail et sans avenir... ».

Photo : La délégation