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« Les usagers que nous sommes connaissent assez bien la situation, pour que le gouvernement ne puisse espérer indéfiniment les opposer aux salariés de la fonction publique ! ». Cette profession de foI - pas forcément partagée par la majorité du public - a été lancée hier matin, à la Maison du peuple par France Joubert, secrétaire régional CFDT.

« Deux cents fonctionnaires assistaient là au rassemblement-débat, organisé par le syndicat. Bien plus que la « simple manifestation sans lendemain », il s’agissait de proposer et de discuter des priorités.

« D’abord un constat : « “Le pouvoir porte une grosse responsabilité dans le recul de compétitivité de la fonction publique, dans son inadaptation. L’obligation de négocier - si durement acquise dans le privé - n’a pas encore franchi les portes de l’État-patron…”.

« 19.000 emplois supprimés, les services “rentables” privatisés, des salaires bloqués... comment réagir ?

« La CFDT apporte quelques éléments de réponse. Avant tout mettre en place une politique de “gestion qualitative et quantitative des emplois”. Cela permettrait un meilleur service aux usagers. Mais pour cela, il conviendrait : “de développer les formations, améliorer les promotions, continuer le processus de titularisation”.

« La réunion de ce mardi matin a été également l’occasion, pour les militants présents, de commenter l’accord signé au cours de la nuit précédente par la CFDT, à propos des licenciements économiques.

« Réactions positives, bien sûr, des céfdétistes : “L’employeur doit d’abord chercher avec les représentants du personnel d’autres solutions”… “Il doit informer, consulter, motiver sa décision”... “Des mesures sociales seront accessibles à tous”. Décidément hier, il n’y avait pas beaucoup d’atomes crochus avec les voisins de la CGT ».