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1337418/03/1987POITIERS

FO ET LA SÉCURITÉ SOCIALE : QUI CREUSE VRAIMENT LE TROU ?

Force ouvrière avait choisi ce mardi 17 mars comme journée de sensibilisation aux problèmes que rencontre la Sécu. Tracts et pétitions ont permis d’engager le dialogue. Le syndicat dénonce les récentes mesures gouvernementales, et se méfie déjà des « états généraux » prévus par M. Seguin : « Nous n’admettons pas qu’au cours de cette grand’messe, on essaie d’associer les organisations syndicales à de nouvelles réductions de prestation ».

Et FO de replacer chacun devant ses responsabilités. « A la création de la Sécurité sociale, certaines professions - agriculteurs, commerçants, artisans - ont voulu obtenir des régimes particuliers, sans prévoir le déséquilibre de leur système ». Résultat, leur déficit grève lourdement le budget du régime général, Force ouvrière réclame toujours la clarté des comptes, risque par risque.

Il y a aussi la question des cotisations patronales jamais réglées : « Un trou d’un milliard de centimes en 86, rien que pour l’URSSAF de la Vienne » notent les délégués syndicaux. Ces créances représentent tout de même 2 % de la masse des recouvrements. Sans compter que les patrons mauvais payeurs ont tout de même prélevé à leurs salariés la part ouvrière !

Côté dépenses de santé, FO voit dans leur augmentation « une évolution du mode de vie » ; la prescription médicale est d’ailleurs un peu plus forte dans la Vienne que la moyenne nationale. Mais il existe également des « abus dans le domaine des investissements lourds, résultat de la concurrence - et non de la complémentarité - entre établissements hospitaliers ».

 

 

le 09/05/2024 à 09:46

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

sécurité sociale, pétition, financement, réforme

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